2007/03/28

@cheter plus malin!

L'expression @cheter plus malin s'est imposée pour la première fois à la magasineuse par le bais d'un communiqué publié par l'Observateur OCDE.

C'était à l'époque de ses premiers pas sur le Web marchand. Des premiers achats encore hésitants et motivés surtout par le côté pratique du magasinage en ligne. Mais avant tout, à cause de l'irrésistible paresse.

Et le jumelage de ces mots amusait la Magasineuse. Est-ce à dire que l'achat de marchandises sur le Web nous rend plus malin, un peu plus rationnel!

En contrepartie, l'OCDE notait le peu d'empressement des consommateurs à troquer le panier à provision pour le clavier, même dans les pays où l'accès à Internet est généralisé. C'était en 2002.

Et cinq ans plus tard

Dans le secteur du commerce électronique, on observe une certaine stagnation au Québec. En fait, nous nous relions deux fois plus souvent aux banques pour nos transactions en ligne (37%) qu'aux commerces pour acheter directement par Internet (15%).

Contrairement à nos voisins américains et à l'Europe, où la progression est constante, nous sommes une infime minorité à profiter du commerce virtuel en général et du magasinage sur le Web québécois ou canadien, en particulier (et il faudra revenir sur cet aspect).

À part la crainte normale d'être victime de fraude, que se passe-t-il vraiment chez le consommateur et du côté des commerçants? Pourtant, avec son taux d'utilisation d'Internet à 66%, le Québec occupe une position enviable à l'échelle internationale. Que nous manque-t-il?

Nos intentions d'achat sont claires. Et que dire de ce fameux cadre financier et de nos impératifs budgétaires? - C'est plus fort que moi, il fallait que je «plogue» l'inéluctable cadre de la discorde, le cadre de toutes les interprétations! -

Réalités ou mythes?

Permettez enfin à la Magasineuse de dresser la liste des réalités et mythes liés au magasinage par Internet, quitte à élaborer plus tard.

Il est souvent dit, à tort ou à raison, que nous allons :

• payer plus cher en ligne qu'à la boutique;
• être peu informés des produits offerts sur le Web;
• être davantage à la merci de fraudeurs sur le Net;
• dépenser encore plus d'argent sur Internet qu'à notre centre commercial;
• et, libre à vous d'ajouter vos commentaires.

Plus qu'un slogan «bonbon»

@cheter plus malin, c'est être sans doute mieux informé afin d'en avoir pour son argent et d'éviter les fraudeurs. Il s'agit de vérifier la qualité d'un site, de s'assurer du service et des garanties après-vente et de payer en toute sécurité. Un savoir-faire organisé!

Note ◊ Le SIAL Montréal Salon International de l'Alimentation se tient en ce moment, au Palais des Congrès. Cette 4e édition rassemble chez-nous 18 000 professionnels de l'agroalimentaire de l'Amérique du Nord et en provenance de 80 pays. Voyons ce qu'il nous réservent.

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