2007/11/06

D'accord, mais à quel prix?

La magasineuse et les achats outre-frontières

Novembre 2007 ♦ On peut tout acheter sur Internet ou presque, surtout avec notre dollar gonflé aux hormones pétrolières.

Pourtant, au-delà des économies réalisées, quel sera à plus long terme le coût réel de nos emplettes aux USA?

Avec la montée vertigineuse de notre devise, face au billet vert, nous sommes en effet nombreux à faire la queue aux postes frontières ou à choisir nos cadeaux de Noël sur le Web américain.

Et qui oserait blâmer les consommateurs!

◄ Oui mais, une question demeure sans réponse : à qui profite - pour de vrai - l'actuelle lenteur à réagir?

Pourquoi ne pas nous offrir des produits à un prix compétitif?

Même le Père Noël est mécontent.

C'est dans ce contexte que les centres de tri du courrier à Postes Canada sont débordés par le nombre de colis expédiés des États-Unis.

Photo : David Boily à La Presse

Et manque de chance, cet exode de nos consommateurs survient au moment où l'idée de l'«Achat chez nous», de proximité ou achat local peuvent reprendre du poil de la bête avec un effort de concertation.

Une suggestion

Aux commerçants d'ici qui souhaitent accroître leur part de marché auprès de 15 millions d'internautes canadiens, il s'agit de :

♣ Saisir cette occasion pour réviser à la baisse le prix des produits comme en Alberta et offrir des promotions réservées aux internautes;

♣ Offrir une politique de livraison gratuite comme Bureau en Gros, chez Renaud-Bray ou Archambault et certaines boutiques en ligne.

Le magasineur en profite pour garnir ses bas de Noël de surprises, gadgets pour cuisiner ou cadeaux utiles.

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2 commentaires:

Anonyme a dit...

J’ai vérifié au début d’Octobre la différence de prix des grandes chaînes américaines qui ont leurs propres marques de vêtements. J’ai obtenu 38% en moyenne. Il faut retourner en juin 2004 pour avoir un si grand écart entre nos deux devises.

On m’a répondu qu’il y a des douanes à payer pour faire entrer les vêtements des États-Unis au Canada (vive le Libre échange qui ne s’applique sur aucun des biens que je consomme selon mes multiples expériences - mais cela c’est un autre débat). Les vêtements en question sont fabriqués en Asie, alors pourquoi pas les importer directement au Canada et sauver des coûts?

Dans certains secteurs, la situation s’est améliorée. Les sites portail de voyage se sont adaptés. Les livres sur Amazon et Indigo.ca (en ligne seulement) sont souvent quelques dollars moins chers au Canada; cela dépend des titres. Si notre devise se maintient, j’ai espoir que la situation s’améliorera. Avant Noël, je n’y crois pas de façon généralisée.

Je voulais souligner ton beau travail. Un bel article!

Francine Jacques a dit...

En effet Kim, il semble qu'en matière de Libre-échange, certains sont plus libres que d'autres, et ce sont souvent les mêmes!

Il faudrait que nos cybercommerces innovent davantage et pour l'instant, nous offrent la livraison gratuite. Ça pourrait avoir un effet d'entraînement avant Noël.

D'autre part, une visite sur ton site (belle présentation) me permet de dire que nous avons des goûts assez semblables en décoration et pour la table.

Au plaisir,

Francine, la magasineuse