Vente de la Bourse de Montréal
NOTE. Ce billet est suivi d'un compte-rendu de la conférence du 18 février, intitulé Perdre au change.
C'est bien vrai, la Bourse de Montréal qui existe légalement depuis 1874, sera bientôt chose du passé. C'en est terminé pour l'essentiel de sa mission déjà réduite en 1999 et 2001.
Pour la magasineuse?
Or cette ultime acquisition par la Bourse de Toronto est complexe pour une magasineuse munie de quelques adresses de finances personnelles en ligne.
Que signifie cette vente?
Quel en sera l'impact au Québec et sur l'évolution de la bourse canadienne?
Qui en deviendra le réel gagnant?
Sans cesse, la vraie grande question.
Mais qu'en pensent cette fois nos gens d'affaires? Est-ce la fin de Québec inc. et son essor tel qu'observé entre 1961 et 1991 ou de 1967 à 2006?
D'ailleurs est-il possible de partir à la conquête du monde en abandonnant la conquête de soi-même?
L'invitation du 18 février
Beaucoup de questions et bien peu de réponses.
Yves Michaud, président-fondateur du MÉDAC, nous invite à aller au fond des choses... avec Jacques Parizeau,
Le lundi 18 février 2008
19 à 21 heures
Au Gesù - Centre de créativté
1 200, rue Bleury à Montréal
Informations : 514 286 1155 ou admin@medac.qc.ca
Entrée gratuite
Bien sûr, Monsieur Parizeau en a vu de toutes les couleurs. Mais dans ce cas précis, il a le mérite d'être l'un des rares «Mohicans» à se mouiller :
«Parizeau jette un pavé dans la marre», Radio-Canada, entrevue du 1er février 2008
«L'interminable débat», Le Devoir, opinion publiée le 13 février 2008
«Tout est-il à vendre?» Université de Sherbrooke, texte publié le 14 février 2008
Et la magasineuse ajoute librement que sont les amis devenus, comme c'était jadis la coutume!
Du reste, ce transfert de nos opérations boursières était-il inévitable?
Un appel à la sagesse
Fidèle à sa réputation évoquée d'ailleurs par l'animatrice Christiane Charette, Monsieur Michaud a répondu présent à Jacques Parizeau, son ami.
Pour ma part, j'aimerais bien revoir à Télé-Québec le documentaire Québec inc. La petite histoire... (2002), de Marc Renaud et Gil Courtemanche et d'une durée totale de 1h14.
Il s'agit d'un récit historique sur l'entrepreneurship à la québécoise, sur la solidarité et le rôle joué par une remarquable classe politique et son ingénieuse créativité sur tous les fronts.
En quelques années, ces dirigeants aux allégeances diverses ont opéré une révolution économique, mais il en est rarement question.
Ils ont su tailler alors une place de choix à nos gens d'affaires et à notre économie, et ont en outre créé notre bas de laine collectif avec la Caisse de dépôt et placement.
À cet égard, rappelons que Jacques Parizeau a promu très tôt l'idée de cette Caisse, à titre de conseiller économique auprès du gouvernement Lesage (dernière photo ou avec Fernand Seguin).
Et en gérant ainsi les épargnes des Québécois, la Caisse est devenue le gestionnaire institutionnel le plus important au Canada.
Québec inc.
Que sont devenus les acteurs «corporatifs» de ce que l'on appelait avec fierté le Québec inc.? À l'époque où en étant 6 millions, «il a fallu se parler»... et autour d'une bière aussi!
Le phénomène de réciprocité initié par Québec inc. a-t-il pris racine après l'ère 1900-1950 ou s'est-il résumé à être un colossal effort collectif de soutien financier en vue de créer les conditions gagnantes pour l'émergence des grandes entreprises actuelles?
Rappelons que le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) présente à nouveau aux banques et sociétés ses recommandations pour 2008, même si elles sont parfois rejetées.
NOTE. Ce billet est suivi d'un compte-rendu de la conférence du 18 février, intitulé Perdre au change.
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