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2007/11/21

Explosion des achats sur le Net?

La période intense d'achat de nos cadeaux de Noël débute fin novembre, au moment où le dollar canadien reste fort.

Et une question est lancée: qu'arriverait-il si, mine de rien, nous décidions de faire nos emplettes en ligne au lieu d'ajouter au trafic routier et aux travaux en cours, sans oublier le coût de l'essence, les épisodes de smog hivernal, les pertes de temps et la fatigue?

Certains examinent même la possibilité que les Canadiens propulsent les achats par Internet à une croissance record aux Fêtes. Est-ce à dire que la force du dollar fera exploser le commerce électronique?

Le journaliste Laurier Cloutier de La Presse Affaires, estime en effet que les achats en ligne pourraient grimper de plus de 30% cette année.

Il arrive à ce constat en se basant sur une évaluation démontrant que «les Canadiens veulent mettre à profit leur dollar, économiser de l'essence et du temps (et on peut lire plus loin)... avec le commerce électronique, pas besoin de se déplacer à Plattsburgh».

L'expert et consultant en commerce électronique Michel Leblanc, croit lui aussi en la possibilité de sommets inégalés pour le cyberachat cette année.

Et la magasineuse serait bien contente si en 2007, nos cadeaux de Noël achetés en ligne provenaient surtout du Web québécois ou canadien. Une sorte de cadeau à se faire à nous-mêmes!

L'expérimentation

Alors que les bonnes planètes sont alignées, d'autres aspects restent à considérer. Prenons le cas de ces consommateurs encore inquiets pour la sécurité sur Internet. Et pourtant, les statistiques démontrent que les perceptions sont sans commune mesure avec les faits réels.

Il s'agirait d'expérimenter le magasinage en ligne de façon graduelle, en commençant par les commerces virtuels situés au Québec et au Canada. Se donner simplement le temps d'apprendre l'ABC des achats par Internet. Il serait également utile d'adopter des comportements prudents, assez semblables à ceux que l'on a au restaurant ou au guichet automatique.

Et il est toujours possible de demander quelques trucs à la magasineuse.

Rappelons finalement que durant la saison des Fêtes de l'an dernier, 12 millions de Canadiens ont fait du magasinage en ligne et 9 millions d'entre eux y ont complété des achats d'une valeur de 9,4 milliards $, soit quelque 2 milliards de plus qu'en 2005.

En complément

• Comment utilise-t-on le lèche-vitrine sur Internet?
• Tendances des achats en ligne des Québécois en 2007
• La magasineuse et les achats outre-frontières
• Dossier sur les habitudes de consommation au Canada
• Sondage du Conseil du commerce de détail Qc sur les Fêtes 2007
• Les achats sur le Web et la protection légale des consommateurs

2007/11/14

Breaking news: Père Noël aime le Québec

En dépit des irritants causés par le dollar, un sondage confirme ce matin l'intention des Québécois d'acheter leurs cadeaux au Québec

2007 - Il faut se réjouir de cette nouvelle au moment où la hausse du huard en agace encore quelques-uns. Nous sommes peut-être en train d'assister à un regain du désir d'affirmer, chacun à notre manière, l'économie québécoise.

Réalisé pour le Conseil québécois du commerce de détail CQCD, ce sondage révèle notre générosité qui nous amènera à offrir des cadeaux à 7 personnes en moyenne et dont 1/3 sont des enfants. À cet effet, 30% d'entre nous ont débuté leurs achats des Fêtes dès la fin octobre, et j'en suis.

En ce qui concerne le total des dépenses liées à la période des Fêtes 2007, elles pourraient atteindre plus de 2.25 milliards de dollars au Québec. Et la dépense moyenne par ménage se situera autour de 681 $ cette année.

Par ailleurs, Internet sera utilisé par 9% des Québécois pour leurs achats et cadeaux de Noël, comparativement à 6% l'an dernier. À cet égard, La magasineuse est un peu chagrine. C'est si pratique de faire nos achats sur le Web! Il doit y manquer ce petit quelque chose...

Politique d'exactitude des prix

Le Guide de bonnes pratiques des entreprises fait état de l'exactitude des prix (page 42) et voir surtout ICI, les détails à Comparer prix et garanties.

Le secteur du commerce de détail au Québec représente plus de 54 000 établissements commerciaux, générant quelque de 86 milliards de dollars de ventes et plus de 400 000 emplois.

Source de l'illustration: villiard.com

En complément

Expérimentation 101

2007/03/28

@cheter plus malin!

L'expression @cheter plus malin s'est imposée pour la première fois à la magasineuse par le bais d'un communiqué publié par l'Observateur OCDE.

C'était à l'époque de ses premiers pas sur le Web marchand. Des premiers achats encore hésitants et motivés surtout par le côté pratique du magasinage en ligne. Mais avant tout, à cause de l'irrésistible paresse.

Et le jumelage de ces mots amusait la Magasineuse. Est-ce à dire que l'achat de marchandises sur le Web nous rend plus malin, un peu plus rationnel!

En contrepartie, l'OCDE notait le peu d'empressement des consommateurs à troquer le panier à provision pour le clavier, même dans les pays où l'accès à Internet est généralisé. C'était en 2002.

Et cinq ans plus tard

Dans le secteur du commerce électronique, on observe une certaine stagnation au Québec. En fait, nous nous relions deux fois plus souvent aux banques pour nos transactions en ligne (37%) qu'aux commerces pour acheter directement par Internet (15%).

Contrairement à nos voisins américains et à l'Europe, où la progression est constante, nous sommes une infime minorité à profiter du commerce virtuel en général et du magasinage sur le Web québécois ou canadien, en particulier (et il faudra revenir sur cet aspect).

À part la crainte normale d'être victime de fraude, que se passe-t-il vraiment chez le consommateur et du côté des commerçants? Pourtant, avec son taux d'utilisation d'Internet à 66%, le Québec occupe une position enviable à l'échelle internationale. Que nous manque-t-il?

Nos intentions d'achat sont claires. Et que dire de ce fameux cadre financier et de nos impératifs budgétaires? - C'est plus fort que moi, il fallait que je «plogue» l'inéluctable cadre de la discorde, le cadre de toutes les interprétations! -

Réalités ou mythes?

Permettez enfin à la Magasineuse de dresser la liste des réalités et mythes liés au magasinage par Internet, quitte à élaborer plus tard.

Il est souvent dit, à tort ou à raison, que nous allons :

• payer plus cher en ligne qu'à la boutique;
• être peu informés des produits offerts sur le Web;
• être davantage à la merci de fraudeurs sur le Net;
• dépenser encore plus d'argent sur Internet qu'à notre centre commercial;
• et, libre à vous d'ajouter vos commentaires.

Plus qu'un slogan «bonbon»

@cheter plus malin, c'est être sans doute mieux informé afin d'en avoir pour son argent et d'éviter les fraudeurs. Il s'agit de vérifier la qualité d'un site, de s'assurer du service et des garanties après-vente et de payer en toute sécurité. Un savoir-faire organisé!

Note ◊ Le SIAL Montréal Salon International de l'Alimentation se tient en ce moment, au Palais des Congrès. Cette 4e édition rassemble chez-nous 18 000 professionnels de l'agroalimentaire de l'Amérique du Nord et en provenance de 80 pays. Voyons ce qu'il nous réservent.

2007/03/07

Un aperçu sur nos habitudes

Les principaux utilisateurs du commerce électronique sont des femmes. En juin 2006, elles représentent plus de 55% des Canadiens qui effectuent des achats sur le Web.

Et même si le lèche-vitrines virtuel est recherché à 57% par l'ensemble des internautes, le Cefrio précise que 73% des adultes canadiens se disent préoccupés (ou très préoccupés) par la sécurité sur Internet.

Au Québec, les sites le plus souvent visités sont en décembre 2006 l'information ou l'actualité avec 39,5%, les divertissements avec 22%, le courriel gratuit avec 18,6% alors que les sites marchands obtiennent un maigre 7%, se classant au même rang que les services de la météo!

Faudrait-il que les utilisatrices du commerce en ligne s'en mêlent davantage? En attendant, bonne journée internationale le 8 mars.

2007/03/05

Finances personnelles

Un simple aperçu des sites utiles


MISE À JOUR non complétée

Le bilan 2006 préparé par le CEFRIO, en collaboration avec NETendances, révèle que le nombre de Québécois faisant des transactions bancaires en ligne a encore augmenté pour atteindre 37 % en 2007. Il se situait à 34 % en 2005.

Et comme le souligne le Carnet techno du 10 février 2006, le Canada est devenu un leader dans le domaine avec 40% de sa population qui visite des sites bancaires.

Il s'agit d'utiliser le Web pour payer entre autres des factures, imprimer des relevés bancaires, effectuer des virements ou transférer des fonds.

Services gouvernementaux

Sculpture* 1985 : La foule illuminée, une oeuvre de Raymond Masson et Photo par Mark and Michael, juin 2005

*Située au 1981, Avenue McGill College, devant la Tour BNP

En février 2006, nous étions près de 4 millions d'internautes adultes au Québec, ce qui représente 64 % de la population de plus de 18 ans. - On est quatre millions, faut s'parler!

Et l'étude menée par NETendances et Léger Marketing a évalué nos habitudes de consultation des sites gouvernementaux. Nous étions alors 28,4% d'adultes québécois à avoir consulté un site Web du gouvernement du Québec, 23,9% au fédéral et 10,9% au palier municipal.