L'Expo magique

Par un magnifique 28 avril, s'ouvrait l'Expo '67 à Montréal sur le thème Terre des Hommes de St-Exupéry; c'était il y a 40 ans; nous étions charmants et beaux.

C'était au temps où l'on faisait jaillir du fleuve Saint-Laurent une île magique, un travail de prestidigitateur! Et pour entrer à Terre des Hommes, il fallait prendre le métro et montrer un passeport tout neuf, notre passeport Universel;

C'était le maire Drapeau, le compositeur Stéphane Venne avec sa chanson Un Jour Un Jour, et le beau chanteur Donald Lautrec; et nous, on avait l'impression d'être téléportés sur une autre planète;

Source Archives Nationales du Canada
C'était 62 pavillons à l'image de ce qu'il y a de meilleur dans la race, la seule que nous ayons : la race humaine;

C'était 50 millions de visiteurs, des gens de partout sur la planète. Nous, ces descendants de coureurs des bois et de découvreurs du Mississipi, étions tellement en manque d'être découverts à notre tour par le reste de la terre... et tous ces étrangers s'étaient mis sur leur 36, comme de la grande visite;

C'était le soir venu, comme un festin dont les convives ne pourraient prendre congé avant six mois, tellement tout était bon. Et pas question d'être chiches avec la visite.

Chaque jour, un mets nouveau, des escargots de Bourgogne, un vin à découvrir, de la Vodka et du café turc ou espresso à volonté.

L'émerveillement a régné en maître des lieux en 1967.

Ce fut 168 jours sans frontières gustatives, culturelles ou autres. Nul besoin de... nous étions sur la Terre des Hommes, entièrement accomodés peu importe nos religions. Une période de grâce.

Six mois seulement et le Monde s'était grand ouvert. Nous pouvions sortir des limbes et regarder la lumière droit dans les yeux. Nous retrouvions notre audace.

C'était il y a à peine 40 ans. Nous arrivions au monde.



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Bundt moules à gâteaux & ma recette

• Tiré de mon carnet Web
des Gadgets pour cuisiner
mon gâteau léger aux poires, pommes/Poire Williams eau-de-vie,
inspiré de la recette linternaute.com (voir aussi Ricardo en ligne)
photo © Francine Jacques
Où trouver des moules comme le tournesol ci-haut, en ligne et au Canada? Entre autres chez,

♦ Ashton Green avec aussi les mini-Bundt comme ci-haut

♦ Canadian Tire à la section «Plats & Moules» ou aux moules à gâteaux (en magasin seulement)

♦ Cayne's Housewares à bons prix, modèles Nordicware et Wilton

♦ Cookworks Bakeware, modèles Nordicware

♦ Costco, modèles Nordicware

♦ Després Laporte offre un grand choix BUNDT et autres modèles de moules à pâtisserie, NOUVEAU SITE

♦ Golda's Kitchen et avec ici, mon «Sunflower» difficile à dénicher sauf ici

♦ Gifts and Gadgets moules, ses mini-formats et ceux de marque NordicWare

♦ Paderno.ca et ses excellents prix pour ses modèles garantis 10 ans

♦ Shopping TVA son modèle Bundt «cathédrale» et autres catégories de moules

♦ The Shopping Channel moules et accessoires dont le Tunnel de Nordic Ware

♦ Tweed & Hichory, modèles

♦ Sélection eBay, catégorie Nordic Ware neufs (US-CAN)

Chronique du 9 février 2009

L'achat en ligne progresse

Le conférencier et spécialiste en marketing Michel Leblanc, a réussi à faire rougir d'humilité la Magasineuse en concluant son texte sur la croissance du commerce en ligne par ces mots :

«[...] Pour ceux qui sont hésitants à magasiner ou acheter en ligne, je vous invite à visiter le blogue de La magasineuse[...] Francine Jacques[...] ancienne journaliste...]

J’ai déjà eu le plaisir d’être invité en même temps qu’elle à la radio CKAC pour discourir de commerce électronique. C’est que la dame n’achète (presque) rien qui n’est pas vendu en ligne. Quand on parle d’aficionado ! Son nouveau blogue est donc une mine de ressources pour qui veut acheter pratiquement n’importe quoi en ligne, au Canada.»

Cette galanterie de Monsieur Leblanc pour les états de service de la Magasineuse commande une réponse à la fois sur son blogue, et ensuite ici même :

Cher Michel,

Comment ne pas «tomber en bas ma chaise» en voyant, écrit noir sur blanc, cette invitation à faire nos achats et notre magasinage sur le Web? C'est trop rare.

Et c'est bien dommage, car les Québécois y gagneraient au change avec les aubaines en ligne, sans compter les économies en temps et en effort. Nous pourrions être à l'avant-garde... j'en rêve parfois.

On peut tout acheter ou presque sur le Web marchand canadien et la toile du Québec. Il est également possible d'y faire du lèche-vitrine pour comparer les prix ou les produits.

Les adresses de cyber-commerçants reconnus existent, mais il faut les identifier. C'est d'ailleurs à cela que s'emploie la magasineuse depuis un bon moment. On retrouve ces cyber-commerces par catégories, à la rubrique: «Mon calepin d'adresses» ►

Bien sûr que les consommateurs sont hésitants face au Web marchand. C'est tout à fait normal comte tenu du propos de certains «oiseaux de malheurs» qui semblent s'en donner à coeur joie pour nous impressionner au lieu de nous informer!

D'ailleurs, le texte intitulé Magasinage 101, l'expérimentation, évoque dès le départ l'une de tes entrevues vidéos au Canal Argent. Tu y déboulonnes, preuves à l'appui, le mythe de l'arnaque plus fréquente sur le Web qu'ailleurs.

Comme tant d'autres, je me refuse à être tenue en laisse par la peur. La fraude existe aussi bien au quichet automatique que sur l'Internet, ou avec notre carte de crédit au restaurant. Les mêmes précautions s'appliquent partout et en toutes circonstances. N'est-ce pas «élémentaire mon cher Watson»?

Enfin, qui ne souhaite pas contribuer au maintien des emplois existant chez-nous!

Alors pourquoi irions-nous encourager l'économie voisine (avec plus de 33% de nos achats Web aux USA); et payer des droits de douanes - l'ami Laurent le déplore -, taux de change et autres frais?

Je te laisse maintenant Michel afin de publier ce texte (idéalement, il en faudrait un par jour) et pour faire l'épicerie en ligne, chez mon IGA préféré. Ils vont même me téléphoner avant la livraison, au cas où leur cybercliente désirerait autre chose. J'ai vraiment faim!

Crédits ♦ Le dessin est de Guillermo Mordillo, tandis que les macarons aux framboises, qui donnent si faim, sont de la Pâtisserie Gascogne.

Le blogue, c'est les autres

Hier, au Café Méliès - à l'Ex-Centris créé par Daniel Langlois - avait lieu la rencontre Yulbiz. Et pour la Magasineuse, il s'agissait d'une première dans la blogosphère.

Chacun a contribué à définir ensuite ce qu'est un bon blogue ►

Photo : Francine Jacques
Sous l'oeil attentif des co-fondateurs de Yulbiz, Michel Leblanc et Philippe Martin, ce groupe de blogueurs - tant professionnels qu'amateurs ou gens d'affaires - se réunit au moins une fois par mois, lors d'un 5 à 7 fort sympathique.

C'était pourtant mon premier échange de vive voix avec ces blogueurs débordant d'idées et de projets. Toute la faute en revient à la Magasineuse et ses exigences!

La création, l'éthique et il y avait en plus de la générosité dans l'air, des conseils d'ami.

On découvre chez ce groupe un code tascite visant à assurer une transparence envers les lecteurs. On est fier d'appartenir à cette communauté d'internautes.

Privés de lecteurs, nos blogues perdraient leur appellation. Sans les autres, ce serait en quelque sorte un enfer, celui du vide.

Yulbiz et Yulblog

Très vite, on apprend l'existence de Yulblog qui réunit également des blogueurs?

Martin Lessard en établit la différence en zéro seconde.

Quand on parvient, comme lui, à mettre en mots la complexité du processus innovateur de l'Internet en 6 phases, le reste n'est que pécadille.

♦ Ça vaut le détour d'aller chez Philippe Martin voir ses portraits vidéos de blogueurs, dont celui de Martine des Banlieusardises et se rendre chez Éric Baillargeon pour ses photos, dont celles de la marche du Jour de la Terre.

Crédit photo N°2 : Lorraine Gouin

Plus qu'une boulangerie

La boulangerie artisanale Olive et Gourmando située près de chez-moi, est devenue après 7 ans une institution dont la renommée déborde le Vieux-Montréal. Et la magasineuse l'adore!

Changement en 2009: on n'y fait plus de pain (lire ici les détails).

On y retrouve l'ambiance décontractée d'un café-resto du coin et les bons produits d'une épicerie fine jumelée à une boulangerie-pâtisserie sans pareille.

Il suffit d'y prendre son petit déjeûner par un beau - ou même un pluvieux - samedi matin pour réaliser jusqu'à quel point la fabrication artisanale fait la différence.

La réconfortante brioche aux pommes et cannelle ou le léger croissant aux amandes... un pur délice! Ajoutons un grand café au lait et un bol de fruits frais pour deux, et ç'est en quelque sorte la cerise sur le sunday!

À l'heure du lunch, on peut choisir parmi les créations du jour indiquées sur l'ardoise. Et l'envie sera grande de repartir avec leur exquise Miche aux olives et romarin, faite avec de la farine de blé et seigle.

Car c'est plus que du bon pain!

Brioche au chocolat Valrhona et banane
D'ailleurs les créateurs d'Olive et Gourmando, Dyan Solomon et Éric Girard, comptent parmi les invités de l'émission À la di Stasio. Ils partagent alors leurs petits secrets culinaires.

Il y a leur célèbre recette de Brownies (photo) au chocolat et café, leur recette de Muffins aux bananes et noix, ainsi que la Bruschetta aux fèves et parmesan.

Sans compter la recette de pain bio sans pétrissage, avec la farine Milanaise produite au Québec. Et un enfant de 10 ans peut réaliser (en images) ce bon pain!

Bon appétit!

Note ♦ Encore ceci sur l'École du Grand Chocolat Valrhona, située entre Grenoble et Lyon, et où trouver cette marque de chocolat sur le Web québécois.

Crédits photos dans l'ordre habituel : Foodcandy de New-York, Cyberpresse 21 avril 2007 par Françoise Kayler, Flickr 15 avril 2006 by Foster Park.

Jour de la terre

Site officiel au Québec et dans le monde
Avril 2007 - Le temps est aux gestes concrets, liés au développement durable, un peu partout au Québec. C'est dans ce contexte que nous sommes invités à la Grande Marche « Kyoto pour l'Espoir! » à partir du Parc Lafontaine à Montréal.

Célébré pour la première fois en 1970, le Jour de la Terre 2007 - vidéoclips - prend un autre sens avec les récentes conclusions du Groupe intergouvernemental d'étude sur le climat (GIEC).

Le rapport de ce groupe d'experts créé en 1988 par l'ONU, conclut à un réchauffement climatique pire que prévu et, en grande partie, causé par l'activité humaine.


Qualité de l'air en direct INFO-SMOG à Montréal et au Québec
Déjà fin 2006, un rapport de Sir Nicholas Stern, ancien économiste en chef de la Banque Mondiale, annonçait que les coûts économiques de l’inaction face au réchauffement climatique seraient comparables à ceux des deux grandes guerres et de la crise de 1929 réunies!

Et le Canada n'y échappera pas, ni l'Europe et les mers non plus. Il existe déjà chez la faune des signes de difficultés à y survivre et certains poissons sont même à éviter à cause de leur haute teneur en mercure.

Au Québec, il est possible de signaler la présence accidentelle d’un contaminant à Urgence-Environnement 1 866 694-5454

Pearl, par Heidi Taillefer qui a exposé à la Galerie Yves Laroche
Note ♦ Google a adapté le logo de sa page d'accueil au Jour de la Terre avec une symbolique plus dramatique qu'en 2006 ou 2005.

Figure de style

La magasineuse est un alter ego.

Car en chacun de nous, il semble y avoir un consommateur qui ne dort presque jamais!

Notre magasineuse est une émanation de cette réalité inscrite dans nos gênes, et parfois jusqu'à une consommation à outrance. Un sujet dont on n'aime pas trop parler.

Ou est-ce une métaphore servant à exprimer le syndrome du petit sac «compulsif» que nous ouvrons souvent devant l'objet convoité? (par Protégez-vous)

La magasineuse incarne cette démone et pernicieuse petite voix qui joue avec nos nerfs. L'envers du décor, en quelque sorte.

D'ailleurs, elle se sent tout à fait complice des nouvelles technologies, surtout depuis leur alliance avec la consommation, dans ce qu'elle a de meilleur et de plus futile. La création de ce bloguide en a été largement influencée.

À moins que... C'est bien compliqué tout ça pour une simple magasineuse. Et en plus, que vient faire cette figure de style dans le tableau?

Faisons de bons achats Web!

Changement de décor

Un projet de ma cousine Lorraine
♦ photo Design Inc pour Sarah Richardson
Le printemps est arrivé et la magasineuse commence à avoir du «pep» dans le soulier. Il faudrait peut-être se lancer dans une transformation majeure au salon et à la salle à manger. À quoi s'attendre alors?

Ma cousine Lorraine a de grands projets. Elle s'apprête à choisir une nouvelle couleur pour les murs, repeindre les plafonds, ajouter des moulures et du papier peint, magasiner un nouveau tapis et harmoniser le tissu des tentures, modifier l'éclairage, ajouter au décor quelques coussins et accessoires. Et Ouf! Ce grand barda commence aujourd'hui même chez elle.

Pour trouver un début d'inspiration, nous avons revu des épisodes de Room Service ou Design Inc.

« Priceless »

Ma cousine Lorraine et moi, on se connaît sous toutes nos coutures!

◄ Depuis toujours, on se fréquente comme ce jour-là chez notre grand-mère Anna, avec mon petit frère Louis, notre cousin Michel.

Quelques années plus tard, ma cousine a eu cet incroyable désir de s'inscrire à l'internat de mon collège afin que nous soyons plus souvent ensemble. Toute une année à partager un dortoir, nous avions 10 ans à peine.

Comment oublier pareille amitié entre cousines! « Priceless ». Et que le temps soit au bonheur, au chagrin ou aux plans de décoration, nous sommes présentes.

Ce printemps nous a donné des ailes et les cousines ne lésinent pas pour aller magasiner.

C'est aussi la période idéale pour revigorer la terre des plantes, guérir nos vieux bobos, brosser les dents du chien, faire vacciner Mimi la chatte, sortir les graines à moineaux.

C'est le moment de prendre grand soin des êtres chers, cultiver nos amitiés, classer nos souvenirs avant les grandes chaleurs, et regarder poindre les bourgeons du cerisier à grappes.

Un grand ménage, un changement de décor, une nouvelle chance; un bon coup de balai.

Photo N°3 : Lorraine

Signes de vie

Photo «Les Chuchoteuses» de la rue Saint-Paul
On croit partir seulement quelques jours à Québec, question de respirer le printemps et donner libre cours à la magasineuse. Et voilà qu'au bout de deux semaines et trois ou quatre détours plus tard, le temps est venu de reprendre la conversation.

Par quel bout commencer? Pourquoi pas par les deux bouts.

Chose certaine, j'ai la nette impression d'avoir bénéficié d'un acompte sur des vacances tombées littéralement du ciel!

Pendant que sévissait sur Québec une météo déchaînée - notre Mère Nature n'en finira plus d'exprimer son désarroi -, l'exposition Botero célébrait les beautés de la vie, ses excès et ses douceurs.

On en est ressorti avec le sourire fendu jusqu'aux oreilles et le coeur léger. Un baume sur l'âme.

D'autant plus après s'être un peu étiré le cou jusqu'à Riopelle et son incroyable fresque Hommage à Rosa Luxemburg : trois immenses sections formant une murale composée de 30 tableaux. Une ode à la femme qu'il a jadis aimée. La touchante démesure. Même le gardien de sécurité semblait ravi.

Et soudain, nous avons eu très faim.

Qu'à cela ne tienne. Pendant qu'un vent « à écorner les bœufs » s'abattait sur la Grande-Allée, la chaleur du Restaurant Auberge Louis-Hébert semblait encore plus réconfortante que d'habitude.

On s'y sent accueilli - dans le vrai sens du terme - par Serge, Jean-Louis et un homme-orchestre comme Daniel. Une fois à table devant un bon vin du Languedoc, il y a ensuite la légèreté piquante des calmars préparés par le chef Hervé Toussaint et, jusqu'à la toute dernière bouchée du dessert, on est plongé à nouveau dans une atmosphère de largesse et de rire.

Une journée complète marquée par les extrêmes et avec une sorte d'aperçu sur le bonheur. Allez le ciel, tombe-nous un peu sur la tête, on saura bien s'en occuper!

Crédit ♥ Photo N°1 : doublexposure.ca de Marie Leconte et la sculpture est de l'artiste Rose-Aimée Bélanger, représentée par la Galerie Saint-Dizier